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Zephrina Campbell
Zephrina Campbell
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Mer 23 Juin - 21:42


My home is your home... Really?


feat Maxwell


- Plutôt crever. J'dirais rien.

La perfidie ourle tes lèvres d'un sourire affable. Il n'a pas compris les règles du jeu, celles que tu imposes depuis le début. Peut-être est-il nécessaire de lui rappeler qu'en ce lieu sordide et éloigné de tout, celle qui mène la danse, c'est toi. Uniquement toi. Tes doigts longilignes effleurent les jouets étalés avec nonchalance sur la table en inox. Les lames, aussi tranchantes que glacées, gagnent ton intérêt.

- Xander... tout le monde parle un jour.

Il suffit de savoir où appuyer... et ça tombe bien, tu penses savoir comment obtenir ses aveux. Mais avant... tu veux l'entendre crier. Et là aussi, tu sais comment parvenir à tes fins.

* * *

Maculée d'un sang qui ne t'appartiens pas, tu retrouves la chaleur réconfortante de ton foyer. Le silence occupe les lieux. Pas une âme qui vivent pour animer ton appartement, pas la moindre présence pour te ramener à la réalité. La petite Ludmilla est chez Azaléa. Il ne reste que toi. Tu profites de ce moment de calme pour te couler dans un bain salvateur. L'eau froide te revigore et tu en profites pour frotter l'hémoglobine sur ta peau de porcelaine. Plus le temps passe et plus le sang sur tes mains te paraît visible. Pourtant... tout finit par disparaître. Tes claires prunelles fixent l'eau vermeille qui s'écoule à travers le siphon. Petit à petit, l'eau s'éclaircit et bientôt, c'était comme si tu n'avais pas été souillée par le sang d'un meurtrier. En quelques minutes à peine, tu es propre, lavée de tout soupçons.

Tu préfères ne pas t'attarder inutilement. La journée a été longue, trop longue et t'as juste envie de te détendre. Tu soupirs. Tu aurais aimé avoir Maxwell à tes côtés. En fait, depuis vos retrouvailles, tu n'as qu'une envie, c'est de l'avoir à tes côtés, tout le temps. T'as même songé à lui offrir les clés de ton appartement. Pour quoi faire? Il est pas fini d'utiliser une porte de toute façon. C'est en songeant à ça que tu enfiles un pyjama et termines ta course dans la cuisine, afin de te servir une coupe de champagne. Parce qu'après tout, pourquoi pas?


Maxwell Cyn'lia
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Jeu 24 Juin - 16:09
My home is your home... Really?
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Wei, il a besoin d’un break, un vrai. Loin de moi, des meurtres et peut-être même de Sychro. Je peux que lui faire confiance pour le coup et j’attendrais qu’il revienne patiemment, mais en attendant, je vais grave me faire chier. Hors de question.

Zeph a accepté de me reprendre et je vais pas me faire prier pour être un peu plus dans ses pattes, alors je prépare mes maigres affaires, arrachant quelques champignons du mur pleins de spores en espérant relancer ma culture chez elle et c’est parti ! Parce que oui, je m’invite chez elle sans même l’avoir averti ni rien. J’en ai juste fini de fuir et de devoir traverser les trois quarts de Synchro pour pouvoir la voir. Et la petite Ludmilla saura totalement occuper mes journées même si la cyclope doit travailler.

Le problème, c’est ma fierté personnelle et la rémunération. Sans travail, je vais vite être sur les rotules et je ne sais pas trop si j’ai moyens de me reconvertir, ni même continuer mes coucheries contre quelques valirs. J’ai bien peur que cela ne vexe ma blondinette si je redeviens Escort Boy et plus si affinité. Je soupire alors que les rues sombres de Unnder laissent peu à peu place aux avenues plus frivoles et joyeuses de Red, un détour pour récupérer de l’argent dissimulé dans mon autre planque et je reprends ma marche jusque chez ma belle. Mon masque pare mon faciès et ses capacités activées me permettent de dissimuler ma présence dans l’autre plan. J’ai le corps étrangement las et fatigué, usé même et je n’arrive qu’à peine à trottiner jusque là-bas. Ereinté, je franchis la dernière barrière qui me sépare encore de son domicile et escalade la façade tant connue. L’air embaume le savon et je devine que la jeune femme a pris un bain chez elle pour se détendre. Quelques tâches rosées trahissent encore le tabac qu’elle a fait passer à l’assassin, mais rien qui ne me permette clairement d’être identifiées comme tel. Pour moi, ce n’est qu’un détail. Je dévoile ma présence au moment où la jeune femme porte la coupe à ses lèvres et cela m’arrache un sourire enjoué. Je ne la rejoindrais pas ce soir, je pense que je serais incapable de tenir la moindre goutte, mais je m’approche d’elle de face et m’accoude à son plan de travail après m’être assis face à elle. Mon sac à dos à mes pieds, jeter en vrac et déjà la moitié du contenu qui se répand sur le sol. J’ai l’impression que la petite crevette ne sera pas là ce soir non plus, je me demande ce que Zeph en fait de cette gamine décidément.

« Elle est où ma petite princesse ? »

Je lève mon regard bleuté – blanchâtre de l’autre œil mais bon ! – vers la grande princesse avant d’estimer cette action finalement trop couteuse et m’avachir, la tête au creux de mes bras. Mais pourquoi je suis aussi fatigué ? Je n’arrive même pas à entendre sa réponse que je m’endors comme cela.



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Jeu 24 Juin - 17:35


My home is your home... Really?


feat Maxwell


Tu le ressens, ce manque en toi. Profondément ancré dans ta chair, une marque indélébile inscrite au fer rouge sur ton palpitant. Une minute, une heure, une journée... peu importe puisqu'à chaque fois, son absence t'étouffe et te projette hors du temps. Les minutes cessent de s'écouler et tu as l'impression d'être en apnée lorsqu'il n'est pas là. Tu n'attends qu'une chose, à chaque fois. Le revoir, lui et son sourire. Entendre le son de sa voix et percevoir l'éclat de son rire. Sentir ses bras. Renifler son odeur, même quand il embaume autant qu'une vieille benne à ordure. Cette dernière pensée t'arrache un sourire et tu lèves les yeux au ciel. Qu'est-ce que tu peux être sacrément conne et fleur bleue lorsque tu penses au morveux. Une chance que personne ne lise dans tes pensées. Ton image de dure à cuir serait sacrément entachée.   

D'une gorgée, tu espères noyer ces sentiments aussi dégoulinants d'amour et poisseux comme le miel. Tentative vouée à l'échec puisqu'à ce moment bien précis, Maxwell apparaît dans ton environnement. Ton cœur bondit et s'agite, nourrit par l'euphorie qui grandit et se déploie à l'intérieur de tes entrailles.

Cette envie de te jeter dans ses bras, tu la refoules avec force. Que tu te transformes en vrai guimauve de l'intérieur, c'est une chose. Que tu le montres ouvertement... c'est autre chose. Alors tu te contentes de l'observer, un petit sourire en coin. Tu le laisses s'installer et ne prend pas la peine de lui servir un verre. Si il avait voulu du champagne, il aurait prit la bouteille.

- Elle est où ma petite princesse ?
- Chez Azaléa.


Si Maxwell t'avais prévenu de sa présence, tu aurais pris la peine d'aménager ton temps autrement. Peut-être que tu aurais demandé à la guérisseuse de revenir avec la petite princesse. Sauf que Maxwell s'écroule tellement vite sur la table qu'au final, tu te dis que ce n'est pas plus mal ainsi. Le morveux a visiblement besoin d'une petite sieste.

D'une traite, tu vides ta coupe de champagne. La fatigue aidant, l'alcool commence déjà à agir sur ton organisme. Tu sens une agréable chaleur se répandre dans ton corps et remonter jusqu'à tes joues. Silencieuse, pour ne pas réveiller ton homme endormi, tu contournes la table pour t'emparer du sac qu'il a ramené chez toi. Curieuse, tu rassembles les affaires éparpillées par terre pour les remettre dans leur contenant. Pourquoi diable, il a ramené tout ça? T'es loin d'être idiote. Tu comprends, c'est juste que tu ne veux pas t'emballer et nourrir de faux espoir.

Dans l'immédiat, t'as bien envie de le secouer pour le réveiller et t'assurer d'avoir compris ses intentions. Il veut venir s'installer chez-toi? Et si oui... de manière temporaire ou définitive? T'es contrainte de te mordre la lèvre pour ne pas hurler ta joie. Certes, chez-toi c'est trop petit pour trois personnes mais quelle importance? Vous allez vous serrer et si tu dois faire des aménagements, alors tu le feras.

Son sac dans une main, tu utilises ta paluche inoccupée pour caresser ses cheveux et déposer un tendre baiser sur sa nuque. Tu le trouves tellement adorable, que ton cœur se gonfle de cet amour improbable.

- Tu sais que je t'aime, toi?

Un simple murmure que tu prononces car tu le sais endormi. Par contre, l'entendre grogner, ça te glace le sang deux secondes. Tel un animal pris sur le fait, tu te figes et tu attends. Il dort toujours, n'est-ce pas? Comme il ne se passe rien et qu'il continue de faire le mort, tu soupirs de soulagement. Ouais. Il dort toujours. Tant mieux. Tu aurais eu l'air conne, sinon. Tu ne le lui as jamais dit et pour le moment, tu ne te sens prête à le lui dire que lorsqu'il est inconscient. Faut pas déconner, non plus!

Décidée à le laisser se reposer, même si il n'est pas dans la position la plus confortable du monde, tu te réfugies dans ta chambre avec son sac. Pendant qu'il joue la larve dans le salon, toi, tu t'affaires déjà à lui aménager de la place dans tes placards. En même temps, c'est rapide. Tu n'as pas grand chose. Lui non plus. Par contre... ces champignons, il peut se les foutre bien profond où tu penses. D'une grimace, tu laisses ça dans son sac. C'est con mais tu sais pas trop c'est quoi la marche à suivre pour éviter que ça prolifère. Idéalement, ça serait de jeter ça par la fenêtre mais si en faisant ça, c'était tout l'immeuble qui se trouvait infesté? Non. Autant éviter. Tu réglera ça avec Maxwell.

D'ailleurs, il serait peut-être temps d'aller le réveiller, au moins pour qu'il aille se vautrer dans ton lit. Ou même le canapé, si il est incapable de franchir les quelques mètres qui l'éloigne de ta chambre. Des bisous dans sa nuque, des papouilles sur son dos, voilà la manière que tu choisis dans un premier temps pour l'arracher à son sommeil.

- Le morveux, debout. Le lit t'attend.

Tu optes pour la manière douce mais la patience, ce n'est pas trop ton truc. Si il n'émerge pas rapidement, tu vas devoir le secouer un peu. Avec amour bien évidemment.


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Jeu 24 Juin - 20:54
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Je grogne, je bave, je rêve que je poursuis une ombre à travers les ruelles sales de la ville, vient ensuite la pression où c’est elle qui se trouve derrière moi et mon corps se met à trembler alors que je fuis. Je transpire, j’halète, ma respiration se fait de plus en plus courte et j’hurle dans mon sommeil alors que je sens une main se poser réellement sur moi. Craignant pour ma vie, je bondis à m’en casser la gueule de ma chaise et me retrouve à faire face à la blondinette qui ne dois pas comprendre ce que je viens de faire. Mon œil malade quant à lui, continue de surveiller le danger bien présent. Un démon me fait face, juste derrière la jeune femme et semble souhaiter autant s’en prendre à elle qu’à moi. Même sans doute plus à elle finalement, il fond sur moi et je l’évite encore une fois de justesse. Cette lutte invisible n’a ni queue ni tête ! Pourquoi un démon chercherait à s’en prendre à elle ? C’est sans doute un mort qui souhaite se venger, je vois pas d’autres solutions.

« Bordel Zeph ! T’as buté qui qui voudrait ta mort ? »

Une nouvelle attaque et je roule en arrière pour l’esquiver, la chaleur de son corps dématériel me brûle la peau. Sa volonté est telle, qu’il arrive partiellement à pénétrer notre monde par l’intermédiaire de mon œil. Je jure et l’insulte de tous les noms qui me passent par la tête.

Une roulade de plus et je me retrouve contre Zeph qui ne comprend pas comment agir, mis à part que dans sa formation, elle a un objectif, se préparer au combat. Je ressens toute la concentration dont elle fait preuve alors qu’elle me lance mon masque tout en se parant du sien. Un énième juron et j’agrippe le poignet de la cyclope. Nos corps se fondent dans le monde astral alors que je déploie une quantité phénoménale de magie pour nous y transporter tous les deux. Impossible toutefois de maintenir une quelconque constance pour le corps de ma princesse et je la lâche pour la laisser rejoindre l’autre plan alors que je me retrouve seul à faire face à la brute épaisse. Un nouveau juron m’échappe avant lui asséner un coup dans la glotte. Désorienté, cela me laisse le temps de retourner sur l’autre plan. Je ferme mon œil malade afin d’atténuer son pouvoir et me dirige vers Zeph.

« On a trois secondes de répit ! Fuis ! »

Là dans l’immédiat, j’ai pas la moindre arme pour me battre, va vraiment falloir que je me greffe une lame prothétique qui pourra me suivre dans l’autre monde. La blondinette, quant à elle, attrape de suite une épée et nous rejoignons le couloir menant à son toit. Pour l’instant, c’est le flou total, je me dirige difficilement, mon œil toujours clos et attend le dernier moment pour relâcher l’intensité magique qu’exerce la créature vengeresse sur ma magie. Elle me cherche comme portail, c’est indéniable. Je fulmine. Arrivée sur le balcon, je ne tiens plus et m’effondre, mes genoux heurtant violemment le sol.

« Zeph … »

Ma voix se brise et je le sens pénétrer ma chair pour prendre possession de mon corps.

« Plante moi ! »

C’est un ordre, il faut l’affaiblir pour qu’il me relâche sinon ça va être encore pire. Tant qu’elle ne vise aucun organe vital, je m’en remettrais. Sa puissance est redoutable et ma paupière s’ouvre pour laisser apparaître un iris rouge sanguinolent dont l’éclat démoniaque n’augure rien de bien bon.


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Ven 25 Juin - 17:14


My home is your home... Really?


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- Bordel Zeph ! T’as buté qui qui voudrait ta mort ?
- Cette semaine seulement ou de manière générale?


Parce que des cadavres, tu en as laissé à la pelle derrière toi. Surtout au cours des dernières semaines. Toutefois, le prénom de Xander s'imprime dans ton esprit. Premièrement, parce que tu ne l'as pas épargné et ensuite parce que c'est lui, ta dernière victime. De toute façon, cela relève du détail. Du doutes sincèrement que connaître l'identité du revenant vous aide en cet instant précis. Ce n'est pas comme si il te suffisait de crier trois fois "Xander, dégage de là où je te bute une seconde fois". Le morveux s'agite dans tout les sens, et t'es bien incapable de l'aider.

L'adrénaline circule dans tes veines. Concentrée, tu observes, tu réfléchis à la situation. Ton corps est tendu, prêt à l'attaque. Tu analyses. Vos masques! Sans ça, déjà, vous partez avec un sérieux handicap! Surtout Maxwell. Alors tu te précipites vers eux, balance le masque de l'au-delà au morveux et enfiles le tien. L'instant d'après, Maxwell se saisit de ton poignée pour t'emporter avec lui dans un autre plan. Expérience fort étrange et déstabilisante que tu ne veux plus jamais être amenée à expérimenter. Tu comprends tout de suite que ce n'est pas viable. Cela demande trop d'énergie.

Le morveux te relâche. De nouveau dans le monde réel, mais sans lui, tu ouvres un placard coulissant, coincé entre deux meubles. Dedans, repose une épée à lame courte. Depuis que la petite Ludmilla vit avec toi, t'es obligée de ranger tes armes, tu ne peux plus simplement les laisser traîner partout.

- On a trois secondes de répit ! Fuis !

On ne va pas te le dire deux fois. T'emportes l'épée avec toi et quittes l'appartement en compagnie du nécromancien. Une chance que la petite soit chez Azaléa. Comment vous auriez fait, autrement?

Votre course folle vous conduit jusqu'au toit. Et ensuite? Vous allez sauter dans le vide? Tu as bien remarqué que le pauvre Maxwell avait du mal à traîner sa carcasse jusqu'ici. Tu le vois mal jouer au chimpanzé volant pour la suite. D'ailleurs, il s'écroule au sol.

-  Zeph …

Sa voix... c'est comme une déchirure en toi.

- Max!

Tu tournes les talons et t'écroules à ses côtés. Qu'est-ce que t'es censée faire? Toi, ton truc, c'est de cogner des trucs tangibles, tuer des gens. Pas affronter des esprits revenus d'entre les morts.

- Plante moi !

L'ordre te prend totalement au dépourvu. Tes claires prunelles le fixent une seconde avec effarement. Le planter, il est sérieux? Toutefois, lorsque tu vois son œil démoniaque s'ancrer dans ton regard, tu comprends que ce n'est pas le moment de rechigner. C'est donc sans l'ombre d'une hésitation que tes doigts se resserrent sur le manche de l'épée et que tu t'apprêtes à abattre la lame dans la carcasse du morveux.

Pas de chance pour toi, pas de chance pour vous, tu as hésité une seconde de trop. Une poigne ferme te coupe dans ton élan. Tu baisses tes yeux vers cette main qui maintient ton poignet dans un étau de fer. Une force surhumaine. La force d'un démon. Oh putain. Le sourire qui s'invite sur le visage du nécromancien... il ne lui appartient pas. C'est cette chose qui le contrôle et c'est cette même chose qui broie ton poignet, t'obligeant à lâcher ton épée. Tu tentes une attaque avec ton autre main qui se retrouve aussitôt prisonnière du démon. Okay! C'est comme ça que la créature d'outre-tombe veut se la jouer? Tu détestes te sentir acculée de la sorte.

- Xander... Tu as oublié qui menait la danse, ici?

Un sourire perfide ourle tes lèvres, ce même sourire qui le fou en rogne et lui arrache un grognement bestial. Le mouvement brusque qu'il effectue sur ton poignet t'arrache un hurlement. Putain! Il a l'a fracturé! Et merde!  Note à toi-même, provoquer un démon n'est pas le meilleur plan au monde! C'est maintenant que tu dois agir!  Tu fracasses ton front contre celui de ton bien aimé. Le choc est brutal. T'as l'impression qu'on t'as ouvert la boîte crânienne en deux. T'es sonnée? Pas grave, la chose dans Maxwell également.

Tu profites de la confusion pour repousser la chose et attraper l'épée à l'aide de ta main encore valide. Pendant un instant, t'as l'impression que la créature dans Maxwell perd de son autorité. Tu ne cherches pas à comprendre, si c'est bien une ouverture que le nécromancien t'offre, tu la saisis et tu plantes ton arme dans la jambe du morveux. Loin d'être rassurée, tu ne retires pas l'épée de son fourreau de chair, au contraire. Tu es prête à retourner la lame si c'est nécessaire.

- Maxwell? que tu questionnes en l'observant avec attention.

Comment tu vas savoir que c'est bien lui? Tu comptes sur ton instinct infaillible.
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My home is your home... Really? | feat Maxwell Empty Re: My home is your home... Really? | feat Maxwell

Ven 25 Juin - 22:38
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Oups … je perds totalement le contrôle et ce n’est pas peu de le dire. Continuer de sentir, voir ma blondinette si proche de moi et pourtant être incapable d’échanger avec elle. C’est intenable. Je suppose que le corps que le démon a choisi n’aide pas à convaincre la belle d’agir sans réfléchir et la poigne du démon se resserre sur son poignet jusqu’à entendre un craquement funeste. On va dire qu’au moins, elle finira bien par se charger de lui. C’est d’ailleurs le choc de son crâne contre le sien qui me permet de momentanément le saisir dans une lutte invisible au sein même de mon être. La douleur me transperce et j’ai l’impression qu’on m’a versé une glace intense directement sur le cerveau. J’en aurai presque les larmes aux yeux si un sur deux n’étaient pas foutu. La lame dans ma cuisse me cisaille et je retiens de vomir sur le coup. Trop … trop … le démon non plus ne supporte plus toute cette affluence de sensations au-delà de désagréable. Lorsque ma cyclope m’appelle. Je lui adresse un clin d’œil de mon œil malade et pose mes mains sur la lame. Je n’emporte pas Zéph avec moi cette fois-ci, juste l’épée. Encore une fois, cela requiert un effort phénoménal que de donner contenance à un objet dans ce plan d’existence, mais je me concentre de tout mon être pour lui maintenir sa présence physique. Le démon, hagard, n’a pas le temps de comprendre ce qui lui arrive et je tranche sa tête … enfin, pas complètement. Un coup de pied dedans et elle tombe mollement en arrière mais toujours retenu par un ligament de chair. Une giclée d’un sang noir épais et visqueux m’asperge et je me protège vaguement le visage pour éviter d’en recevoir sur mon masque. Je reviens dans le même plan que ma belle est arrache mon masque que je laisse tomber sur le sol. Ma jambe ne tient plus et las de mes efforts je m’effondre sur le plancher de son balcon. D’abord suspicieuse, puis convaincue que c’est bien moi lorsque je lui adresse un sourire fatigué, Zeph me rejoint et semble perplexe sur comment s’y prendre.

« Nan, mais cherche pas à me bouger pour le moment, j’fais pas non plus une hémorragie. »

Autant brasser de l’air, elle semble déjà avoir sa petite idée sur quoi faire. Elle s’assure que je vais bien et s’en va … Enfin, je crois. En tout cas, une fraction de seconde après, je me retrouve dans le coltard, évanouie et ce ne sont que les deux voix féminines parlant à mes côtés qui me tirent de mon sommeil. Au bandage sur le poignet de la cyclope, il semblerait que sa blessure soit déjà prise en charge. Pour moi, c’est une autre affaire. La lame a traversé quand le démon avait pris possession de mon corps et c’est le même sang noir et épais qui s’en répand. Il va falloir que la jeune femme l’extrait si elle veut pouvoir commencer à soigner. Enfin, je la laisse faire car je m’évanoui aussitôt. Le lendemain matin, je me tire des bras de Morphée alors que la petite Ludmilla me saute dessus.

« Hey petite princesse ! Tu m’as manqué ! »

Elle me sert contre elle et je lui retourne son câlin. Je suis sur le canapé du salon de la cyclope et à en juger la couverture poser au sol, quelqu’un à veiller sur moi toute la nuit. Zeph papote avec son amie soigneuse et je leur adresse un signe de la main pour les saluer. Dans son élan de jovialité, la petite tire la couette qui me recouvre et bondis vers sa maman. Je me retrouve en sous-vêtement, dans le salon, en présence de deux femmes et demi. Pas que cela me déplaise, mais y’en a une qui est définitivement trop jeune alors je cours après elle pour qu’elle me rende l’étoffe qui me permette de ma couvrir … un minimum quoi.

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My home is your home... Really? | feat Maxwell Empty Re: My home is your home... Really? | feat Maxwell

Sam 26 Juin - 1:23


My home is your home... Really?


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Alors… ça va être ainsi tout le temps ? Une chasse aux démons à chaque meurtriers, violeurs, ou autres vermines que tu extermines ? T’es fatiguée rien que d’y songer. Ce n’est déjà pas reposant de jouer les « justicières » en dehors de tes heures de travail. Alors te la jouer exterminatrice… merci mais non merci. Tu formes un sacré duo, avec Maxwell, c’est indéniable. Cependant, ton homme, tu le préfères en un seul morceau et sans trous.

Postée sur une chaise de la cuisine, tu touilles machinalement ta tasse de thé. Azaléa discute sans s’arrêter et t’es bien incapable d’écouter ce qu’elle raconte. Tes claires prunelles ne cessent de vagabonder en direction du salon, à l’affût d’un signe alarmant ou non. Le nécromancien continue de dormir et bien que tu ne saches pas réellement ce que lui a donné Azaléa, ça a bien fonctionné. Il n’a pas hurlé une seule fois, ne s’est pas agité non plus. Un sommeil profond et réparateur auquel toi, tu n’as pas eu droit.

Tu te revois courir chez la guérisseuse. Affolée de l’intérieur mais calme de l’extérieur, tu as exigé la présence d’Azaléa en urgence. Forcément que ça a interpellé Ryuzake qui a joué au grand frère protecteur. Tu soupirs. Tu ne pouvais pas emmener Ludmilla avec vous, alors tu as du demander au pyromane de la ramener plus tard, dans ton appartement. Un nouveau soupir et cette fois tu remarques le silence entre toi et ton… amie ?

Réalisant qu’elle vient enfin de capter ton attention, Azaléa redresse les épaules et affiche son sourire le plus candide. Oh oh… qu’est-ce qu’elle va te demander, encore ?

- J'organise une soirée jeu de société demain soir. Tu n'as qu'à venir avec ton petit ami.

Tu manques de t’étouffer avec ton thé. Ton… quoi ?! Tu pourrais éclater de rire si tu n’étais pas occupée à recracher tes poumons sur la table. Pas de quoi alarmer Azaléa qui se contente de te fixer en papillonnant innocemment des cils. Tu tiques sur plusieurs choses. La première… tu n’as jamais dit que Maxwell était ton… petit ami. Et ensuite… tu vois mal le nécromancien entouré de cyclopes, dont ton grand frère et ton ancien amant. Mauvaise idée.

- C’est gentil mais…

Mais quoi ? Tu sais très bien que sans une excuse « valable », elle va te harceler. Pire, elle serait capable de ramener toute la clique dans ton appartement pour la mener à bien, sa soirée jeux de société à la con. Elle t’a déjà fait le coup. Deux fois !

- Oh. Je me suis trompée. Ce n’est pas ton petit ami, c’est ça ? Parce que j’avais cru, à la manière dont tu t’es occupée de lui cette nuit...
- Si, c'est mon...


Les mots se bloquent à la lisière de tes lèvres. Tu y es presque, Zephrina. Tu as déjà consentie à cet état de fait, alors pourquoi ne pas dire les choses clairement ? Ta bouche s’anime mais aucun son n’en sort. Décidément, ça reste bloqué et pire que tout, tes joues s’empourprent. Non… tu n’es pas encore prête. Toi ? Un petit copain ? C’est comme noter sur ton front « petit cœur mou à piétiner. Offre illimitée dans le temps ». Dans ton esprit, ça casse tellement ton image de femme forte et indépendante…

Finalement, tu es sauvée par la petite Ludmilla qui saute sur le canapé. La patience, ce n’est pas trop son truc non plus, à la gamine. Depuis son réveil, elle n’a pas arrêté de demander après son « papa ». C’est mignon et à chaque fois, ça gonfle ton cœur d’un amour tendre pour la petite Ludmilla et ton idiot de copain. Ce dernier, d’ailleurs, émerge enfin.

- Hey petite princesse ! Tu m’as manqué !

Tu le sens, cet amour pour eux te gonfler la poitrine. Tu la sens, cette peine te submerger pour cet être qui lui, n’a jamais vu le jour. C’est pile à cet instant que la main d’Azaléa se pose sur la tienne.

- Il n’y a jamais de coïncidences, que des rencontres.
- Heu… okay.


Il n’y a qu’Azaléa pour te sortir des phrases sorties de nul part. Tu ne doutes pas que dans sa tête, y’a eu tout un cheminement. Tu n’as juste pas envie de t’aventurer dans les dédales de son esprit tortueux. L’air de rien, tu quittes ton sièges pour t’aventurer du côté du salon. Autant pour échapper à la guérisseuse que pour t’approcher de ton homme. Tu n’as qu’une envie, te jeter dans ses bras pour l’embrasser. Au lieu de ça, tu te contentes d’un sourire lorsqu’il t’adresse un signe de la main. Azaléa te rejoint dans le salon.

Dans le même temps, Ludmilla s’empare de la couverture du nécromancien et cours jusqu’à toi. Voilà comment une petite chipie pas plus haute que trois pommes parvient à délester un grand gaillard de toute « dignité ». La grande perche poursuit la chipie, avec sa démarche de canard boiteux. Tu te mords la lèvre afin de ne pas éclater de rire. Pire encore, tu te retiens d’émettre le moindre commentaire sur Maxwell et son « problème matinal ». Ludmilla, plus rapide que ton homme, a le temps de trouver refuge dans tes bras. Tu te penches et la porte. Elle rit. Toi aussi. La bonne bouille. Tu lui embrasses la joue et la cale bien contre toi.

- Intéressant, que lance la guérisseuse.

Réellement fascinée, elle penche sa tête sur le côté et plisse ses yeux. D’abord perplexe, tu hausses un sourcil pour finalement la foudroyer du regard quand tu réalises de quoi elle parle. Elle mate ton homme, là ?

- Je croyais que ça n'arrivait qu'à Elkan, ce genre de chose au réveil.

Vaguement, elle désigne l’entre-jambe du nécromancien. Tu grognes et place ta main devant les yeux d’Azaléa.

- Et que je sache, Elkan tu le regardes pas comme ça quand ça arrive.
- Pas faux.


Tu grognes et balances la couverture à Maxwell.

- Cache-moi ça, que tu râles.

Toi ? Jalouse ? Non. Mais Maxwell, c’est chasse gardée. Très bien gardée, d’ailleurs. Ta soudaine mauvaise humeur n’atteint pas le blondinet qui s’approche de toi avec son sourire qui te rend toute guimauve de l’intérieur. Il a pas le temps de se pencher vers toi qu’une main se plaque contre son faciès et ce n’est pas la tienne. C’est celle d’Azaléa.

- Deux secondes le chaud lapinou, avant d’enfoncer ta langue dans ses amygdales, tu vas t’asseoir très sagement et me laisser le temps de t’examiner deux minutes.

Elle le harponne par les épaules et l’oblige à s’installer sur le fauteuil. Azaléa est douce… mais elle sait également se montrer ferme. C’est toujours impressionnant, d’ailleurs. Et elle n’agit de cette manière qu’avec ses patients.

Pendant que la guérisseuse examine les blessures de Maxwell, tu files en cuisine, la petite toujours dans les bras. Connaissant le morveux, il a sûrement envie de dévorer un ogre en entier. Alors tu sors tout ce que tu as dans les placards. Ludmilla en profite pour piocher dans les biscuits. Si d’ordinaire tu râles, là, tu la laisses faire. D’ailleurs, de là où tu es, tu entends Azaléa lui parler de sa fameuse soirée jeux de société. Tu soupirs et tu espères que Maxwell aura l’intelligence de refuser. C’est une purge, cette soirée. Vraiment.

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Lun 28 Juin - 21:15
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Ben, ça arrive … enfin, j’m’en fiche perso, mais la guérisseuse à l’air de porter une trop grande attention à ce qu’elle ne devrait pas et j’ai la sensation que Zeph n’apprécie pas trop tout cela. Je souris de toutes mes dents, amusé par la situation. Un certain Elkan aurait les mêmes « problèmes » que moi et je ne doute pas que ce type doit avoir juste beaucoup d’imagination en dormant sans même le savoir.

« Roooh, d’habitude ça te déplaît pas autant ! »


Moralité, je me ramasse la couverture au travers du visage, jeté pour cacher une partie de mon anatomie trop saillante aux goûts de la cyclope. J’adresse un clin d’œil espiègle à la jeune guérisseuse et tente vaguement une approche langoureuse envers ma douce, peine perdue. La guérisseuse m’intercepte dans mon élan et m’éloigne de force de la tendresse que j’avais envie d’administrer en grande dose à la cyclope. Est- ce que je peux dire à la brunette de garder une petite heure Ludmilla pendant que Zeph et moi on s’amuse un peu dans la chambre ou c’est indécent ? J’adresse un regard de chien battu à la blonde qui ne paraît pas disposé à venir à mon secours.

« Mais euh ! »


Je me fais triturer et elle ôte sans vergogne la couverture pour inspecter la plaie à ma cuisse. Elle retire minutieusement le bandage et je fais abstraction de la douleur qui me transperce encore. Déjà, parce que Zeph est assez bête pour culpabiliser et ensuite parce que j’ai heureusement un minimum de résistance à la douleur après toute les taules que je me suis pris.

Heureusement, délicate, la jeune demoiselle en profite pour me parler d’une super soirée qui se déroulerait chez elle. Mes yeux s’illuminent, enfin surtout le droit vue que le gauche reste blanc comme un litchi, et j’acquiesce avec engouement.

« Mais grave ! Je veux trop venir jouer avec toi et Zeph, ça va être d’enfer ! »

Et le comble ultime quand elle me parle de la flopée de gens qui s’y trouveront et surtout … le frère de ma chère et tendre. Oh la classe ! Je crois que je ne savais même pas qu’elle a un frère, ou alors elle me l’a dit et j’ai oublié ? Je sais pas, l’un ou l’autre. Par contre à l’évocation de la profession des trois quarts des invités, je grimace. Merde, c’est quoi ces illuminés à la botte de la Monarchie ? Ils sont tarés ? De toute manière, c’est trop tard, j’ai déjà accepté que nous nous y rendions et je ne compte pas passer à côté d’une soirée à m’amuser.

« Mon amour ! Va falloir me trouver une tenue décente pour demain soir ! Ni trouée, ni tâchée de sang, ni en piteuse état ! T’en penses quoi que je ressemble pas à un gamin des rues pour rencontrer ton frère ? »

J’entends un bol se briser sur le sol et ma belle jurer.

« Hey ! Langage devant la petite. »

Je m’écarte de l’emprise de la brunette qui semble avoir fini et rejoint ma douce à la cuisine. Trop de nourriture dans tous les sens pour ne pas perdre la tête, mais, faisant preuve d’un minimum de bon sens, j’enlève les bris de bol afin que la petite ne se blesse pas si n doit la poser à terre. Par contre, faut pas que je regarde trop Zeph, sinon, j’suis parti pour m’afficher à nouveau, mais j’y peux rien, ça fait une éternité qu’on s’est pas retrouvé que tous les deux ! Sur le sol de la cuisine, je remarque mon sac à dos, lâchement abandonné la veille alors que je me suis fait attaquer par le démon vengeur. Je me baisse et en sors un pantalon de coton simple que j’enfile en hâte. Une bonne chose de faite, un sourire vers la cyclope et je lui désigne mon baluchon.

« J’peux venir vivre avec toi ? »

Je lui jette un regard plein d’espoir, avec Zeph, je sais jamais trop quand je vais me faire envoyer chier ou non, alors là, c’est pareil, j’attends sa réponse. Forcément, j’entends derrière moi son amie qui glousse à ma demande. C’est sûr que ça va lui faire des potins à balancer à sa « famille ». J’avoue, je sais pas du tout si c’est définitif ou juste le temps que Wei s’en remette. J’ai soudainement un pincement au cœur, avoir l’impression de laisser tomber le Pyro, alors que c’est lui qui a voulu que je le lâche un moment pour qu’il aille mieux. C’est vrai que de m’avoir dans les pattes, c’est pas de tout repo et il va bien falloir qu’on se décide à comment gérer nos contrats, mais il me semble qu’un gars de l’organisme de Mama a approché Wei pour lui demander de passer directement par lui et qu’il n’y aura pas que de l’assassinat pour la coup.

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Mar 29 Juin - 19:48


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Est-ce que d’ordinaire ça te déplaît ? Non. Bien évidemment que non. Il a raison sur ce point. Sauf que d’ordinaire, vous n’êtes que tout les deux et tu peux très largement profiter de la vue… et pas que de la vue d’ailleurs. Là, t’as une guérisseuse un peu trop curieuse et la petite Ludmilla. Deux raisons pour te rendre grognon. Okay. Ce qui t'agaces vraiment, c'est la manière dont Azaléa mate Maxwell. C’est ton homme. Le tiens. Donc pas touche. Ou alors elle paie. Même les clins d’œil de Maxwell, tu devrais les taxer vu comment que la guérisseuse glousse. Tu lèves les yeux au ciel, exaspérée. Entre elle qui pouffe comme une pintade et lui qui sourit de toute ses dents... c'est bon! Jusque preuve du contraire t'es pas transparente! Le nécromancien s'approche de toi et Azaléa l'intercepte. Dommage... il était sur le point de te montrer à quel point tu n'étais pas si invisible que ça. Tant pis. Tu oses les épaules et trouve refuge dans la cuisine.

T'ignores son regard de chien battu. Il se pourrait que tu fulmines un peu intérieurement. La couverture qui saute, sa proximité avec Azaléa... C'est con. Parce que tu le sais bien qu'il n'a d'yeux que pour toi. Tout comme ça ne te poserait aucun soucis de le savoir avec un client, si il décidait de reprendre son ancienne activité. Simplement... tu connais Azaléa et son incroyable capacité à mettre les hommes à ses pieds. Manquerait plus que ton homme se mette également à chanter ses louanges. Y'a déjà assez de ton frère qui te rabâche les oreilles sur le fait qu'elle est tellement innocente, qu'elle est drôle, gentille et blablabla. T'es pas conne. T'as bien compris que la guérisseuse c'est la petite sœur qu'il aurait préféré avoir. Donc ouais, tu rumines toute seule dans la cuisine, la petiote bien ancrée dans tes bras, pendant que tu prépares une tonne de bouffe pour le nécromancien. Combler l'estomac de Maxwell, c'est conquérir son cœur à 80%.  

Puis ton corps se fige une seconde à la mention "soirée jeux". Non... Non. Tu espères qu'il va refuser... tout en sachant pertinemment qu'il va accepter.

- Mais grave ! Je veux trop venir jouer avec toi et Zeph, ça va être d’enfer !

Bah voilà! Tu te cognes le front en marmonnant. Un geste qui amuse tellement Ludmilla qu'elle t'imite en riant. Au moins ça adoucit ton humeur et tu lui déposes un baiser sur la joue. Elle est tellement choupinette... et elle, au moins, elle n'aurait certainement pas dit oui à une soirée jeux de société. Tu t'affaires à nouveau dans la cuisine, lorsqu'il est question de ton grand frère. Une nouvelle grimace. Merde. T'as jamais mentionné l'existence de Ryan. En partie parce que Maxwell te connais très bien. Sûrement mieux que ton frère, d'ailleurs. Tu as toujours crains qu'un jour, il découvre ton sale petit secret. Alors tu n'as jamais mentionné ton frère. Ou peut-être une fois?

- Mon amour ! Va falloir me trouver une tenue décente pour demain soir ! Ni trouée, ni tâchée de sang, ni en piteuse état ! T’en penses quoi que je ressemble pas à un gamin des rues pour rencontrer ton frère ?

L'angoisse! Tu en lâches le bol que tu venais tout juste d'attraper et le tout se brise en milles morceaux sur le sol de la cuisine.

- Putain de merde!
- Hey ! Langage devant la petite.


Pas faux. Pas faux. Tu te pinces les lèvres et reste immobile quelques secondes, juste le temps d'encaisser ce qui est en train de se passer. Maxwell... à une soirée pleine de cyclopes. Une soirée où il va rencontrer ton frère... Bon. Au rythme où vont les choses entre toi et le nécromancien... ça devenait limite inévitable. N'est-ce pas? Maxwell n'est pas juste de passage dans ta vie. Maxwell, ce n'est pas Nathaniel avec qui tu entretenais juste quelques coucheries. Maxwell... c'est ton présent et ton avenir.

L'arrivée de ton homme dans la cuisine est salutaire. Trop préoccupée et perdue dans tes pensées, tu n'avais encore rien ramassée. Tu te ronges les ongles pendant qu'il répare tes conneries. Tu te ronges jamais les ongles, habituellement. Sauf que là, t'as grave envie d'une cigarette mais avec la petite dans l'appartement, tu t'abstiens. Maxwell enfile un pantalon que tu juges satisfaisant pour demain soir. Bon sang. La tuile.

- J’peux venir vivre avec toi ?
- Pardon?


Totalement prise au dépourvu, quelques secondes te sont nécessaire pour revenir dans le monde réel et quitter cette bulle d'angoisses dans laquelle tu t'étais enfermée. Ton regard navigue entre celui plein d'espoir de Maxwell et Azaléa qui glousse. Ta bouche s'ouvre en grand. Les mots se bloquent dans ta gorge alors que tes yeux se verrouillent sur lui. La réponse te paraît tellement évidente! Si il avait mit les pieds dans ta chambre, alors il aurait pu voir les emplacements que tu as libéré juste pour lui. Pour qu'il se creuse une place de choix dans ta vie, dans ton appartement.

- Je veux dire...
- Ouais, qu'est-ce que tu veux dire, Zephrinette?


Zephrinette? Tu l'as déjà enfermé dans un placard deux fois, pour avoir osé t'appeler comme ça. Si elle pense que sous prétexte que Maxwell est là tu vas t'en abstenir et bien... c'est entièrement vrai. Tu te contentes de la fusiller du regard ce qui n'a aucun impact sur elle. Tu soupirs et lance un regard navré à ton homme.

-  Attends deux secondes...

Pour être certaine qu'il ne prend pas ça pour un refus de ta part,  ou une tentative de fuir la question, tu lui voles un baiser très furtif. La petite toujours dans les bras, tu rejoins la guérisseuse qui soudainement commence à pâlir. Ah! Là t'es satisfaite! Là, Azaléa se souvient de la dernière fois qu'elle a osé t'appeler "Zephrinette". Ce matin elle a de la chance, tu as d'autres projets en tête pour elle. Tu lui refourgues avec amour la petite.

- Est-ce que tu peux promener Ludmilla au parc, pendant que Maxwell et moi on discute?

Consciente qu'elle échappe de très près à ton placard, elle accepte sans broncher. Sans broncher... mais pas sans lancer un clin d’œil à Maxwell. Non mais ça va devenir une manie, de draguer ton homme? Même si tu sais parfaitement bien que ce ne sont pas les intentions d'Azaléa.

Une fois seule avec ton homme, tu te tournes vers lui. Ton cœur s'emballe, c'est plus fort que toi. Même si tu n'as rien laissé paraître, t'es heureuse à l'idée de partager ton quotidien avec lui. Puis tu réalises que sa question... ça veut tout et rien dire. Il veut vivre chez toi... pour squatter? Ou en tant que couple? Est-ce que ça fait une réelle différence, d'ailleurs? Tu redescends d'un cran, de peur de t'emballer trop vite et de voir un engagement de sa part là où il y'en a pas forcément. Tu te prends trop la tête. T'en as conscience. Cela ne change rien au fait que la question commence à te turlupiner.

- T'es certain de vouloir emménager chez-moi?

Oh non! Non! Non! Tu aimerais rembobiner le temps et formuler le fond de ta pensée autrement. Tu tends tes mains comme pour dire "stop". Et t'aimerais vraiment que le temps se mette sur pause. En tout cas, tu t'empresses de rectifier le fond de ta pensée.

- Je me suis mal exprimée. Désolée.

T'es nerveuse. C'est aussi flagrant que le nez au milieu de la figure. T'es nerveuse parce que tu sais où toi tu veux en venir. Parce que tu sais ce que t'as envie de lui dire... et que t'es putain de pas fichue de le dire simplement. Tu tritures tes doigts, commence à effectuer les cents pas dans le salon.

- La réponse est simple. Oui. Ou non. On est d'accord... et pourtant... non. Non. Pas le "non" je ne veux pas, mais le non du... ce n'est pas aussi simple.

Tu lâches un grognement. Tu te fatigues toute seule. Finalement, tu cesses de gesticuler pour te tourner vers lui. Pauvre Maxwell, qui ne s'attendait certainement pas à... ça. Une nouvelle fois, tu te ronges le pouce alors que tu prends une seconde pour réfléchir à la meilleure formulation de lui déballer tes sentiments. Merde. Y'a des gens qui arrivent à faire ça sans réfléchir?

- Je ne veux pas que tu viennes vivre chez-moi. Je veux que tu viennes vivre ici, chez-nous. Et je ne veux pas que tu viennes vivre que quelques jours... mais que tu t'installes définitivement, auprès de moi et de Ludmilla. Je veux qu'on forme une famille. Parce que putain de merde, Maxwell, je t'aime.

Tu l'as dit. Voilà! Et maintenant t'as juste envie de te cacher dans un trou de souris. Tes joues devenues aussi rouge qu'un homard témoignent de combien t'es pas à l'aise. Tu t'es rarement sentie aussi vulnérable.
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Mar 29 Juin - 21:27
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Je ferme les yeux et lui réponds de manière solennelle.

« Je te pardonne. »

C’est pour les gros mots qu’elle dit ça non ? Non, c’était pas ça qu’il fallait dire ? Mais elle vient de me dire pardon, non ? Bon je n’y comprends rien Je laisse la cyclope congédier son amie et notre fille sans scrupule afin de pouvoir continuer notre conversation en tête à tête. Je la regarde en plissant les yeux. Déjà que je vois que de un, mais là j’essaye carrément de sonder son âme tellement je ne pige rien à tout ce qu’elle me raconte. Y’a des « oui » des « non », des mots bizarres, des phrases dénuées de sens … enfin bref, je vous passe le tableau, j’ai fini par regarder juste ses yeux d’une couleur extraordinaire et je compte le nombre de petits traits que j’y décèle. Un, deux, trois, quatre … Elle grogne, je perds mon compte, je recommence : un, deux, trois … Pourquoi elle ronge ses ongles ?

« Moi aussi je t’aime et je vais être honnête, à part ces trois derniers mots – oui, je sais compter jusque trois – j’ai rien écouté de tout ton discours. Je peux venir ou pas ? »

Hop c’est dit et sans même y réfléchir avant ! Pourquoi se torturer quand on sait parfaitement ce que l’on ressent ? Elle semble dépitée par mon attitude, à moins que ce ne soit la complexité de ce qui se passe dans sa jolie caboche. Je la tapote gentiment avant d’ajouter :

« J’vais partir du principe que t’as dit oui, t’inquiète ! Recommence pas ton monologue, sinon je retourne me coucher … »

Un clin d’œil complice vers ma blondinette.

« Mais tu pourras venir dormir avec moi cette fois ! »

J’attrape mon sac à dos, dépose un baiser furtif à la commissure des lèvres de ma belle et m’en vais en direction de sa chambre. Si je l’avais écouté, je saurais que c’est « notre » chambre, mais je titille pas sur ce genre de détail. Pour moi, partout est plus ou moins chez moi si j’suis capable d’y dormir sans trop craindre pour ma vie. J’dis pas trop si on tient compte de la soirée qu’on a passé la veille à se faire courser par un revenant pas satisfait de l’autre plan. Y’en a qui savent vraiment pas apprécier ce qu’on leur donne quand même.

Je me contente de poser mon sac contre le sommier du lit et m’affale dessus. J’suis encore vanné par ma soirée et j’avoue grimacer de douleur en me rendant compte que mes aller-venus aident pas à améliorer l’état de ma cuisse. Je tourne la tête en entendant Zeph venir dans la pièce, faut dire que la porte est du côté de mon œil malade et j’ai une visibilité totale de qui entre ou sort pour le coup. De ma main, je tapote la place à mes côtés pour l’inviter à venir se reposer avec moi.

« J’sais bien que je redébarque dans ta vie, mais j’pars pas là, je reste. Et peut être qu’avec chance … »

Je pose une main sur son petit ventre tout plat en même temps que je me glisse contre elle.

« Déjà, ça va nous faire du bien la soirée de demain, j’ai jamais fait ça de ma vie, tu te rends compte ? Déjà parce qu’avoir des amis, des amis avec un toit et des amis avec un toit et qui possède des trucs pour jouer, ben c’est pas monnaie courante vers chez moi. »

On se faisait bien des lancers de galets sur la mer les jours où elle était assez calme, ou des excursions à travers la forêt, mais c’était un poil dangereux et tout le monde n’en revenait pas toujours entier ni même vivant. Sinon, le parcours, l’escalade de façade, les courses dans les ruelles … des jeux pas bien méchants en sommes, mais qui finissaient toujours par emmerder un ou deux cyclopes qui se mettaient à nous poursuivre pour nous balancer dans des orphelinats.

De plus, son amie a l’air sacrément sympa, débile, mais sympa, enfin, aussi débile que moi cela dit. Je me demande à quoi ressemble le frère de ma douce, est-ce qu’il sera aussi compliqué ? Sexy ? Merde, je peux dire ça a Zeph si je trouve sexy son frère ou elle va m’en vouloir ? Et les autres … trop de noms et de trucs, j’ai pas tout retenu, juste qu’il va falloir que je me tienne un minimum à carreau si je ne veux pas mettre la blondinette dans la panade devant tout le monde.

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Mar 29 Juin - 23:00


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- Moi aussi je t’aime et je vais être honnête, à part ces trois derniers mots – oui, je sais compter jusque trois – j’ai rien écouté de tout ton discours. Je peux venir ou pas ?

Ah. D'accord. Tes lèvres remuent pour répondre mais rien ne sort. T'as un moment de latence, à le fixer, sans savoir quoi dire ou comment réagir. Toi... Tu te lances dans un long monologue. Tu t'exposes à lui. Et il ne t'écoute qu'à moitié. Pire... il dit les choses avec tellement de naturel... pourquoi t'es pas capable d'être comme ça, toi aussi? Il te tapote le crâne et tu lèves les yeux au ciel. C'est que ça commence à devenir vexant.

- J’vais partir du principe que t’as dit oui, t’inquiète ! Recommence pas ton monologue, sinon je retourne me coucher …
- T'inquiète, ça ne risque pas.


Quel intérêt de lui parler si il n'écoute pas de toute façon? Machinalement, tu croises tes bras sur ta poitrine. Est-ce que tu es bonne pour te renfermer comme une huître? Mais non, voyons. Tellement pas ton genre...

- Mais tu pourras venir dormir avec moi cette fois !

Il t'embrasse vaguement et quitte le salon au profit de la chambre. Vous êtes différent. Il est différent. De toi, de toutes les personnes que tu as connu. C'est aussi pour ça que tu l'aimes. Tout en te mordillant la lèvre, tu regardes la porte de la chambre. Tu as été vexée. Certes. Est-ce une raison pour te renfermer et t'énerver? Avant tu aurais pensé que oui. Maintenant... c'est différent. Vous avez déjà perdu tellement de temps. Vous vous êtes déjà perdu si souvent... Alors tu décides de laisser couler. Après tout, tu l'aimes. Il t'aime. Il a raison, le reste c'est superflu.

Finalement, tu le rejoins. Est-ce qu'il a remarqué les petits aménagements que tu as fait hier soir? T'en as pas l'impression. En même temps... ce n'est pas comme si tu avais déplacé des meubles, changer la couleur des murs etc. Là encore, tu n'es pas certaine qu'il aurait remarqué quoi que ce soit. Tu t'adosses avec nonchalance au chambranle de la porte, observant ton homme étalé sur le lit. Malgré toi un sourire apparaît. T'aimes l'idée qu'il va venir s'y allonger toutes les nuits, avec toi. Il tapote l'emplacement vide à ses côtés et tu le rejoins sans broncher.

- J’sais bien que je redébarque dans ta vie, mais j’pars pas là, je reste. Et peut être qu’avec chance …

Tes grands yeux claires le fixent. Tu ne dis rien mais tu te sens coupable de son départ. C'est de ta faute, si il a fini par fuir. Alors ce sera à toi de tout faire pour qu'il reste. Le nécromancien pose une main sur ton ventre et t'es incapable de comprendre le sentiment qui t'envahit. Un mélange de peine et d'espoir. Un deuil à peine terminé et l'aube d'une nouvelle promesse. Tu te contentes de poser ta main sur celle de ton homme, un sourire éclairant ton visage. T'es prête à retenter l'expérience, un jour. Pas maintenant... mais un jour.

- Déjà, ça va nous faire du bien la soirée de demain, j’ai jamais fait ça de ma vie, tu te rends compte ? Déjà parce qu’avoir des amis, des amis avec un toit et des amis avec un toit et qui possède des trucs pour jouer, ben c’est pas monnaie courante vers chez moi.

Tu l'écoutes en caressant du bout des doigts son visage, son si beau visage que tu prends le temps d'admirer. C'est relaxant et ça t'apaise, de pouvoir le toucher alors qu'il est contre toi. Y'a sa chaleur, son odeur, son regard, son sourire. Tu réalises que tu as été égoïste, de vouloir le priver de ça, de cette soirée. Tu n'as simplement jamais réalisé la chance que tu avais. Ce ne sont pas vraiment tes amis... mais tu passes beaucoup de temps avec eux. Et parfois, parfois et bien... c'est vrai que c'est agréable de se sentir entourée. Tu laisses tes doigts courir sur son cou, sa nuque, son épaule et tu redescends le long de son bras. Lorsque tu atteins sa main, tu retraces le chemin inverse.

- Pour être franche, je ne voulais pas qu'on y aille. J'aime pas ces soirées jeux. Je trouve ça débile.

C'est surtout que tu n'y trouves jamais ta place, que tu es incapable de faire tomber le masque. T'as chaud mais ça ne t'empêche pas de te rapprocher encore un peu plus de Maxwell, afin de poser ton front contre le sien et de glisser ta cuisse entre ses jambes. C'est une vraie bouillotte mais tu préfères avoir trop chaud si ça te permet d'être contre lui.

- Mais t'as raison... ça va nous faire du bien. Et je sais que tu vas t'amuser comme un petit fou. Et ça va me permettre de te présenter à mon grand frère. Et y'aura les meilleures crêpes que tu ai jamais goûté.

Tu souris. Rampa n'est pas le plus bavard, ni le plus extraverti mais il a un don pour les crêpes... tu te demandes si les gens n'endurent pas les soirées jeux d'Azaléa uniquement pour ça.

- Max, que tu murmures en fermant les yeux. Hier soir, j'ai fouillé dans ton sac pour mettre quelques unes de tes affaires dans mon placard. Tes champignons par contre, j'en veux pas.  

Ta respiration et ton rythme cardiaque chutent. Tu sens le sommeil qui commence à t'emporter. Contrairement à ton homme, tu n'as pas dormi de la nuit et la fatigue te rend soudainement toute léthargique.

- Max... que tu murmures encore plus faiblement que précédemment, tu me chantes la chanson de la dernière fois?

Le peu de force que tu as, tu l'utilises pour te caler confortablement contre lui. Ta tête contre son torse, t'en profite pour écouter les battements de son rythme cardiaque. Tu sombres tellement vite dans l'inconscience que t'es incapable de savoir si il a accédé à ta demande ou non.

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Jeu 1 Juil - 17:56
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Je lui tapote doucement le bout du nez.

« Ça c’est parce que tu en avais jamais fait avec moi ! Tu vas voir, on va bien s’amuser, Aza a l’air un peu fêlé du bocal, je suis sûre qu’elle proposera un super jeu. »

Bien sûr que c’est débile ! Et c’est exactement pour ça aussi que c’est fun, mais Zeph se permet pas du tout de s’amuser, c’est un truc de ouf comme elle s’inflige une image stricte à rendre aux autres. Paraître froide, austère … mais au fond, elle m’a toujours payé mes chocolats chauds, accepter mes câlins même quand on était juste … juste je sais pas quoi, ni amis, ni connaissances, deux personnes qui se connaissent, se fréquentent pour des raisons qui resteront obscures pour tout le monde. Je compte bien la dérider et ils vont tous halluciner de voir à quel point Zeph est cool, drôle et joueuse ! Ok, j’en sais rien en fait, mais si on fait des trucs en équipe, je veux être avec elle pour qu’on montre le duo d’enfer qu’on est. Et en plus je connais pas les autres et j’me vois pas risquer de dire trop de la merde, faut que ma cyclope reste dans les parages pour couvrir mon p’tit cul si je dis trop de conneries. A l’énonciation de potentielle nourriture sous forme de crêpe, j’ouvre des yeux de la taille d’une soucoupe. J’ai déjà l’estomac qui gronde et en fait … j’ai toujours pas mangé ! Sauf que la demoiselle a les yeux qui se ferment et je la sens qui devient lourde contre moi, le sommeil la guette et j’ai l’impression que je vais finir en édredon humain. Je retiens un fou rire. Qu’elle y croit ! J’y comptes bien à mon élevage de champignons, quand elle les verra briller sur la terrasse et la douce lumière qu’ils produisent, elle va revoir son jugement sur mes cultures étranges. Ma main caresse sa chevelure soyeuse, c’est une licorne avec sa crinière … j’obtempère en bon petit ami que je suis et me met à fredonner la chanson de la dernière fois de ma voix la plus grave pour que la belle rejoigne le bois dormant.

« Ogenki desuka kawari wa nai desuka
Kochi wa nantoka ganbattemasu
Seken dewa chikagoro, yuutsu na jiken ga ookute
Shoushou, heikougimi no mainichi desu … »


Bientôt, la respiration de ma douce devient lente et régulière, je la laisse m’utiliser une heure ou deux si besoin est, après je m’extirpe en secret et je vide ses placards … surtout que si ça se trouve, Ludmilla et Aza vont revenir d’ici là et j’ai envie d’être avec ma petite princesse pour son retour.


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